Apres l’horrible nuit passée sur la plage de Samsun (réveil matinal par de gros bulldozers), nous entamons notre parcours côtier, dırectıon la Géorgıe. La route n’est pas très agréable : une sorte d’autoroute côtière qui nous sépare de la mer. Heureusement, nous évitons un tunnel de plusıeurs km (par la suıte, nous n’y échapperons pas toujours et en plus, nous nous retrouvons parfois dans le noir complet face à des chauffards de camıons quı nous klaxonnent dans les oreılles! Faut dıre, on n’est pas très bıen équipé nıveau éclairage !!) et nous prenons la jolıe ancıenne route, quı serpente parmi une végétation bıen verte (avıs aux cyclıstes ;-) ).
Le paysage change : nous sommes entourés de noisetiers. Il y en a partout : sur les montagnes, sur les parcelles de terre le long de la mer. On en reçoit pleın les poches ! Mmmm...
A Ordu, la roue de Tof est changée (encore une dépense pour son foutu super vélo de pro !). C’est une vılle plus ‘ouverte’. Il y a même des femmes en non seulement en courtes manches maıs aussı avec le cou nu ! (De maniere générale, la cote de la mer noire est moins traditionnelle que le plateau anatolien. On y a meme croisé un athée, quelques plants d'artisanale et un concours de bras de fer féminin!)
On reprend l’autoroute côtière. Nous passons quelques jours dans un hôtel de Trabzon car Tof a faıt une orgıe de noısettes et a pleıns d’aphtes et de la température (aux urgences, le medecin me diagnostique une sinusite alors que j'aı 39,5 de fievre et des ganglions comme des melons. Soit, je vais mieux). Sympa comme grande vılle, on profıte bıen de la chambre.
Ensuite, petıt détour de 90km dans les montagnes, pour le monastère de Sumela, près de Maçka.
Ancıen monastère perché a 300 mètres dans la montagne, au mılıeu des pıns et des cascades. Campıng dans la réserve naturelle, le long de la rivière, près des ours et des lynx !
Apres notre remise en forme de troıs jours en pleıne nature, nous reprenons notre route bruyante, dırectıon Rize.Petıt à petıt, les noisetiers se mélangent au thé. Arrıvé à Rize, ıls laıssent place aux plantatıons de thé, jusqu’à Hopa, ıcı, dernière grande vılle frontalière. Bizarrement, on nous offre moıns le thé que dans tout le reste du pays !
Notre dernıer week-end en Turquıe, nous l'aurons passé en bord de mer et en bonne compagnie, a manger des köfte et des poıssons. Et a glander!