jeudi 9 juillet 2009

Notre trajet en Armenie



Nous n irons helas pas jusqu en Iran... He hop! Un demi-tour en Georgie. Comme on est content!
L’Armenie n’a pas de chance. Coincee entre la Turquie qu’elle n’apprecie pas trop (genocide), l’Azerbaidjan qu’elle combat (nagorny-Karabagh), la Georgie qu’elle meprise (ces valets de l’Occident qui renient le camarade russe) et l’Iran dont elle se mefie (ils sont quand meme un peu barbus), elle se sent seule. En plus, dieu l’a abandonnee en decembre 88 (on confirme qu’il y a peu de batiments anciens dans la region de Spitak) et Charles Aznavourian s’est casse a Paris. Bref, c’est pas la joie. Pourtant, nous avons passe deux belles semaines dans ce pays.
L’Armenie ressemble beaucoup a la Georgie, le vin en moins. On y boit de la vodka mais en quantite plus raisonnable. Pour le reste, le rituel des toats est le meme (le tamada parle pendant 5 minutes et le traducteur nous explique qu’on boit ‘a l’amitie’ ou ‘aux parents’) et j’ai poursuivi mes mauvaises frequentations en buvant a la glorieuse armee armenienne (sic) avec deux majors.L’Armenie est egalement un tout petit peu moins accueillante que la Georgie, cad qu’il est possible de poser la tente et qu’on ne se voit pas systematiquement offrir un repas, une bouteille de vin et un lit douillet juste parce qu’on a reussi a dire bonjour en russe (a Tbilissi, je patientais seul sur un trottoir et me suis fait offrir en 5 minutes un paquet de clopes, une biere et une pute – j’ai decline la derniere proposition). Ce n’etait pas pour nous deplaire car nous avons traverse une petite periode de rejet des invitations : besoin d’independance et lassitude suite aux soirees passees a raconter notre voyage et a se taper les albums photos de la famille jusque minuit.

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