Petites fleurs oranges qui rejoignent vos petales...
samedi 15 août 2009
Bienvenue glorieuse nation Kazakhstan
Aktau est une jolie ville vraiment sympathique. Tout commence dans la joie avec un fonctionnaire du port qui veut taxer l’importation de nos velos. On s’en sort en les mettant a l’arriere d’une voiture; ils sont alors consideres comme simples bagages. Vive le formalisme administratif post-sovietique.
Ensuite, ca se complique vraiment. Pour etre franc, on a rencontre bien plus d’ennuis et de veritables fils de pute en 4 jours a Aktau qu’en 6 mois de voyage. Ici, on n’aime pas les etrangers pas riches. Les gosses nous jettent des pierres, les voitures essaient de nous envoyer volontairement dans le fosse pour jouer et les gens refusent de nous parler sauf pour nous arnaquer. Pour la premiere fois de ma vie sans doute, je suis victime de racisme : refus de nous louer une chambre dans des hotels (‘turist niet’) et de nous servir dans les restos (quand on ne se fait pas virer manu militari par la patronne soutenue par les clients, on nous explique qu’il n’y a rien a manger ou a boire dans le restaurant). Ce racisme et ce mepris dont on ne connait pas encore les raisons emane principalement de l’ethnie kazakhe. Les Slaves sont plus sympas et repondent meme parfois quand on les salue. Je vais deposer plainte au MRAX mais, comme d’habitude, ils ne feront rien.
Pour couronner le tout, on ne se sent pas en securite pour la premiere fois du voyage. Beaucoup d’agressivite dans la rue et scenes de bagarre assez effrayantes, surtout lorsqu’une arme est sortie. C’est triste mais on se terre dans notre hotel (qui ne voulait pas de nous au debut et dans lequel on ne peut pas utiliser la cuisine contrairement aux autres clients moins blancs mais bon…). On n’espere meme pas etre invites a planter notre tente dans un jardin.
J’ai lu dans un guide de voyage que, quand on n’aime pas un endroit, on n’a qu’a changer de place plutot que passer son temps a le critiquer. Tout a fait, on ne demande que ca! mais ils ne veulent pas. Impossible d’obtenir un billet de train alors que les Kazakhs devant nous dans la file en achetent. Et si on rale un peu, l’employee ferme le guichet sous notre nez. Les bus sont trop petits pour mettre nos velos, notre tentative de camiom-stop s’est soldee par un echec (on n’avait pour seul espoir de rencontrer un camionneur turc) et on n’a pas le moral pour entamer un periple de 4000 km dans le desert. Heureusement, on a fini par trouver un ticket pour Astana ce lundi. Astana est a 2000km au nord de notre objectif, Almaty, mais on s’en contentera, trop soulages de fuir.
Aktau est sans conteste ma pire experience de voyage (et ca tombe mal, en meme temps que les tristes nouvelles venues de Belgique). Le premier endroit ou il est aussi difficile de sortir du circuit touristique. Si tu restes dans les hotels de luxe et que tu frequentes les restos d’expats, pas de problemes (enfin, il vaut qd meme mieux rentrer en taxi une fois la nuit tombee). Mais si tu ne travailles pas pour une compagnie petroliere et que tu veux tester un bui-bui de rue ou un petit hotel, le mepris est palpable et les menaces verbales et physiques reelles. Soit. On connaissait la mauvaise reputation de la ville et on espere que le reste du pays ne sera pas a son image.
En attendant, on est extremement prudents, on tente de garder notre sang froid et notre sens de l’humour et de se souvenir pourquoi on voyage (merde, l’ai-je jamais su?)
Ensuite, ca se complique vraiment. Pour etre franc, on a rencontre bien plus d’ennuis et de veritables fils de pute en 4 jours a Aktau qu’en 6 mois de voyage. Ici, on n’aime pas les etrangers pas riches. Les gosses nous jettent des pierres, les voitures essaient de nous envoyer volontairement dans le fosse pour jouer et les gens refusent de nous parler sauf pour nous arnaquer. Pour la premiere fois de ma vie sans doute, je suis victime de racisme : refus de nous louer une chambre dans des hotels (‘turist niet’) et de nous servir dans les restos (quand on ne se fait pas virer manu militari par la patronne soutenue par les clients, on nous explique qu’il n’y a rien a manger ou a boire dans le restaurant). Ce racisme et ce mepris dont on ne connait pas encore les raisons emane principalement de l’ethnie kazakhe. Les Slaves sont plus sympas et repondent meme parfois quand on les salue. Je vais deposer plainte au MRAX mais, comme d’habitude, ils ne feront rien.
Pour couronner le tout, on ne se sent pas en securite pour la premiere fois du voyage. Beaucoup d’agressivite dans la rue et scenes de bagarre assez effrayantes, surtout lorsqu’une arme est sortie. C’est triste mais on se terre dans notre hotel (qui ne voulait pas de nous au debut et dans lequel on ne peut pas utiliser la cuisine contrairement aux autres clients moins blancs mais bon…). On n’espere meme pas etre invites a planter notre tente dans un jardin.
J’ai lu dans un guide de voyage que, quand on n’aime pas un endroit, on n’a qu’a changer de place plutot que passer son temps a le critiquer. Tout a fait, on ne demande que ca! mais ils ne veulent pas. Impossible d’obtenir un billet de train alors que les Kazakhs devant nous dans la file en achetent. Et si on rale un peu, l’employee ferme le guichet sous notre nez. Les bus sont trop petits pour mettre nos velos, notre tentative de camiom-stop s’est soldee par un echec (on n’avait pour seul espoir de rencontrer un camionneur turc) et on n’a pas le moral pour entamer un periple de 4000 km dans le desert. Heureusement, on a fini par trouver un ticket pour Astana ce lundi. Astana est a 2000km au nord de notre objectif, Almaty, mais on s’en contentera, trop soulages de fuir.
Aktau est sans conteste ma pire experience de voyage (et ca tombe mal, en meme temps que les tristes nouvelles venues de Belgique). Le premier endroit ou il est aussi difficile de sortir du circuit touristique. Si tu restes dans les hotels de luxe et que tu frequentes les restos d’expats, pas de problemes (enfin, il vaut qd meme mieux rentrer en taxi une fois la nuit tombee). Mais si tu ne travailles pas pour une compagnie petroliere et que tu veux tester un bui-bui de rue ou un petit hotel, le mepris est palpable et les menaces verbales et physiques reelles. Soit. On connaissait la mauvaise reputation de la ville et on espere que le reste du pays ne sera pas a son image.
En attendant, on est extremement prudents, on tente de garder notre sang froid et notre sens de l’humour et de se souvenir pourquoi on voyage (merde, l’ai-je jamais su?)
Arrivee sur le sol Kazak
Notre bateau a accoste le lendemain matin, vers 10h. Par contre, nous n'aurons pu recuperer nos velos que vers 16h... car nous devions attendre le train (comme toujours!) pour qu'il retire ses cargaisons de la calle!
Conducteurs desesperes du Mongol-rallye
La traverse Baku-Aktau racontee par un chouette cyclo journaliste anglais qui a partage notre route quelques jours :
http://www.telegraph.co.uk/travel/activityandadventure/6014841/The-bicycle-diaries-the-slow-boat-to-Kazakhstan.html
Paye(a lire avec l'accent aigu) pour voyager! Quand je serai grand, je veux etre cyclo-journaliste.
Enfin sur la mer Caspienne
Nous voila parti, vers 11h du mat... on va pouvoir enfin se coucher! Nous avons une chouette petite cabine avec salle de bain pour nous deux. On y passera beaucoup de temps: dodo, lecture, ecriture... et beaucoup de pensees... Ca fait du bien de pouvoir un peu s'isoler dans un endroit calme...
Nous aurons droit a un magnifque coucher de soleil... Mes pensees sont en Belgique...
Bloques au port de Baku!
He bien oui, nous sommes restes trois journees et trois nuits dans cet agreable port, face a la mer et pres des douaniers... sous le soleil assommant de Baku! Heureusement, nous n etions pas les seuls a attendre le depart de ce bateau pour Aktau, Kazakstan. Nous avons tue le temps avec de sympatiques australiens, portugais, danois et francais. En fait, nous n aurons pas beaucoup eu l occasion de visiter Baku et ses alentours car il est impossible de savoir quand le bateau part... On attendrait les marchandises d un train! Le soir, ils nous disent de repasser le lendemain matin a 9h ou 10h (selon la personne interogee!!), apres avoir attendu quelques heures le matin, ils nous disent de repasser a 14h ou 15h et l apres-midi, ils nous disent de repasser a 20h, et a 20h a 9h, etc... pendant 5 jours!! Ce qui ne permet pas vraiment de bouger!! Cela dit, on etait bien loge au port et la vue ainsi que l endroit n etait pas du tout desagreable... pour un port.
La derniere nuit, nous l'aurons passee sans tente, sous le petit abri, car le depart est finalement prevu pour 18h, 20h, 22h... et finalement nous ne monterons dans le bateau que vers 7h du mat le lendemain! Mais nous y montons enfin et c'est le principal!
mercredi 5 août 2009
Baku et ses constructions grandioses
Tout est fait en grand ici; les batiments, les fontaines... mais c est joli. Et ca continue de construire, de renover... On voit qu on est dans une ville bien riche. Vive le petrole!
La route de l Azerbaijan
Nous avons traverse le pays d ouest en est, vers la mer Caspienne... C est en fait une ligne plus ou moins droite et une route plus ou moins plate... avec beaucoup de vent.
On pourrait facilement traverser le pays sans rencontrer de village mis a part les deux plus grandes villes du pays que sont Ganja et Baku. De temps en temps, on croise des nouvelles maisons. Pendant ces 10 jours de traversee, nous cotoierons les salon de cay et les restos routes. Nous nous ferons offrir plusieurs repas et cay... Au debut, il y a de belles collines recouvertes d herbe rousse, des vignobles (et ben oui! Ils produisent et boivent du vin.), ensuite des marais (et plein de moustiques!), la grande ville de Ganja, puis le quasi desert, une chaine de montagnes au nord qui nous suit depuis le debut mais qu il va falloir grimper (ha enfin un peu de montee!), les usines de petrole et enfin, la mer et les plates forme-petrolieres.
Trajet de Georgie
Le 27 juillet, le compteur affichait 4.129 km au total, au passage de la frontiere Azeri.
La journee d anniversaire d Ariane, en Georgie
He oui, tout comme ma grand-mere (coucou Mouchka! Re-bon annif!!) j ai vieilli d un an le 19juillet! Reveil en pleine nature (en camping sauvage pres d une reserve). Tof m a offert un super bouquet de fleur fait par lui-meme...
Petit dej, lecture (un peu de glande quoi!), diner dans un petit resto et ensuite, plus trop moyen de bouger a cause du soleil et du resto. Heureusement, rencontre de Davit qui nous invite dans sa famille apres une petite baignade dans la riviere. La soiree se passera en famille, sans alcool (haaa... le pied! Pas de toast infinis!) et avec un bon repas. Super bonne nuit!... parmis les loques. Je me sentais comme dans ma chambre (petit clin d oeil aux parents ;-))!
Le lendemain matin, j ai appris a faire des 'tchoutchrela'; noix enrobees de jus de raison a la farine.
J ai recu en cadeau une robe et une blouse que j ai pu choisir parmis les tonnes de vetements qui remplissaient toutes les pieces de la maison. Le pied de fouiller la dedans! En fait, a defaut de magasin, ils entreposent et vendent des vetements de seconde-main chez eux.
10 jours en Azerbaidjan
Apres 2 mois en Turquie et 2 autres en Georgie-Armenie, notre traversee expresse de l'Azerbaidjan constitue une experience bien differente.
La route d'abord. 10 jours, des pointes a 95 km/jour, pas une colline. Pas le temps de s'ennuyer : on passe la matinee a reperer un metre carre d'ombre pour la pause midi et on s'amuse a compter les cadavres de chiens dans l'apres-midi.
Les rencontres ensuite. Contrairement a notre habitude, ns n'avons pas loge chez l'habitant mais dans des stations essence, des restos ou des cayeries. La vie d'une famille azerie demeure donc inconnue, ce qui n'aura pas empeche de belles rencontres d'un soir et de bons repas offerts. Je ne connais pas l'Az profond mais l'apercu que j'en ai est original (cmt serait percue la Belgique a travers le regard des pompistes et cuisiniers?)
Le pays enfin. Une surprise. Pas du tout une Turquie en miniature comme je le pensais mais bien une ancienne republique sovietique qui prefigure l'Asie centrale. Plus proche de la Georgie que de la Turquie, meme si l'on y boit moins (miracle, ils ne remplissent pas le verre qd on refuse). Est-on vraiment en pays musulman? Mosquees remplies juste comme il faut (5 fideles dans une petite ville), appel du muezzin rarissime et voiles tres peu nombreux (les filles sont meme franchement sexy a Bakou). Le pays le moins bigot traverse jusqu'a present. Par contre, le culte de la personnalite du president et de son predecesseur de pere est bien present. Pas un village sans son portrait geant.
L'Az, c'est ca:
Ns sommes a Bakou, une ville etrange. Belle, aeree (nbreux pars et fontaines), melange de vieux batiments et d'architecture moderne. Mais aussi bordelique, stressante pour les cyclistes et puant les petrodollars.
Notre bateau pour le Kazakhstan part demain. A moins qu'on nous dise 'demain' demain, comme hier. Si j'ai bien compris, le ferry attend un train de marchandises egare dans la plaine pour larguer les amarres.. Ou il est lui-meme perdu en mer caspienne, ce n'est pas clair. Rien n'est clair avec cette chaleur. Bref, on va poser la tente dans le port et etre patient.
Passage de frontiere
le 27 juillet
Nous avons facilement passe la frontiere Azerie mais il a tout de meme fallu que le douanier constate que nous avions fait un petit sejour en Armenie... Ils nous ont tout de meme ouvert les barrieres avec un grand sourire.
J' imaginais les gens pas sympas, pas accueillants et nous voulions passer au plus vite ce pays qui nous a tellement fait patienter pour l obtention du visa. On pensait meme prendre le train et filler a la capitale. On a vite change d avis et on a tout traverse a velo.
Histoire de velo
Apres 5 mois:
* j ai casse un rayon! J en ai donc profite pour faire un petit check up a Baku.
* j ai (c est Ariane qui ecrit!) compris que je devais devisser un petit machin de la pipette de mon pneu pour pouvoir gonfler ma roue. En effet, j avais beaucoup de mal a pomper!!
* Sebastian m a gonfle correctement mes pneux (on pensait qu ils devaient etre un peu mous!) si bien que j ai l impression d avancer vraiment plus vite.
* je me suis enfin decidee a avancer ma selle (j y pense depuis Chypre... mais que le temps passe vite!) et j ai beaucoup plus facile a pedaler. Je comprends maintenant pourquoi j avais souvent mal a mon genoux et ma cuisse gauche!
* apres avoir plus ou moins repare l attache cassee de mon garde-boue, j ai compris que les gardes-boues ne servaient a rien pour ce type de voyage sauf a garder la boue coincee et a me casser la tete. En effet, quand il pleut, la boue coince mes roues et quand il fait beau, ben j en ai pas besoin! Je m en suis donc detache sur la route...
* j ai casse un rayon! J en ai donc profite pour faire un petit check up a Baku.
J ai finalement casse une piece importante du pedalier mais heureusement, notre ami Sebastian en avait une de rechange...
Il etait temps de la changer...
On n oubliera pas!
Encore quelques dernieres petites photos de nos derniers moments passes a Tbilisi, en excellente et inoubliable compagnie...
Si ce n etait pas sous ses vignes, nous logions dans sa belle petite cuisine... et nous nous faisions devorer par ses moustiques...
Nous passions de belles soirees... parfois a trois, a quatre...
Didi madloba Sebastian!
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