Aktau est une jolie ville vraiment sympathique. Tout commence dans la joie avec un fonctionnaire du port qui veut taxer l’importation de nos velos. On s’en sort en les mettant a l’arriere d’une voiture; ils sont alors consideres comme simples bagages. Vive le formalisme administratif post-sovietique.
Ensuite, ca se complique vraiment. Pour etre franc, on a rencontre bien plus d’ennuis et de veritables fils de pute en 4 jours a Aktau qu’en 6 mois de voyage. Ici, on n’aime pas les etrangers pas riches. Les gosses nous jettent des pierres, les voitures essaient de nous envoyer volontairement dans le fosse pour jouer et les gens refusent de nous parler sauf pour nous arnaquer. Pour la premiere fois de ma vie sans doute, je suis victime de racisme : refus de nous louer une chambre dans des hotels (‘turist niet’) et de nous servir dans les restos (quand on ne se fait pas virer manu militari par la patronne soutenue par les clients, on nous explique qu’il n’y a rien a manger ou a boire dans le restaurant). Ce racisme et ce mepris dont on ne connait pas encore les raisons emane principalement de l’ethnie kazakhe. Les Slaves sont plus sympas et repondent meme parfois quand on les salue. Je vais deposer plainte au MRAX mais, comme d’habitude, ils ne feront rien.
Pour couronner le tout, on ne se sent pas en securite pour la premiere fois du voyage. Beaucoup d’agressivite dans la rue et scenes de bagarre assez effrayantes, surtout lorsqu’une arme est sortie. C’est triste mais on se terre dans notre hotel (qui ne voulait pas de nous au debut et dans lequel on ne peut pas utiliser la cuisine contrairement aux autres clients moins blancs mais bon…). On n’espere meme pas etre invites a planter notre tente dans un jardin.
J’ai lu dans un guide de voyage que, quand on n’aime pas un endroit, on n’a qu’a changer de place plutot que passer son temps a le critiquer. Tout a fait, on ne demande que ca! mais ils ne veulent pas. Impossible d’obtenir un billet de train alors que les Kazakhs devant nous dans la file en achetent. Et si on rale un peu, l’employee ferme le guichet sous notre nez. Les bus sont trop petits pour mettre nos velos, notre tentative de camiom-stop s’est soldee par un echec (on n’avait pour seul espoir de rencontrer un camionneur turc) et on n’a pas le moral pour entamer un periple de 4000 km dans le desert. Heureusement, on a fini par trouver un ticket pour Astana ce lundi. Astana est a 2000km au nord de notre objectif, Almaty, mais on s’en contentera, trop soulages de fuir.
Aktau est sans conteste ma pire experience de voyage (et ca tombe mal, en meme temps que les tristes nouvelles venues de Belgique). Le premier endroit ou il est aussi difficile de sortir du circuit touristique. Si tu restes dans les hotels de luxe et que tu frequentes les restos d’expats, pas de problemes (enfin, il vaut qd meme mieux rentrer en taxi une fois la nuit tombee). Mais si tu ne travailles pas pour une compagnie petroliere et que tu veux tester un bui-bui de rue ou un petit hotel, le mepris est palpable et les menaces verbales et physiques reelles. Soit. On connaissait la mauvaise reputation de la ville et on espere que le reste du pays ne sera pas a son image.
En attendant, on est extremement prudents, on tente de garder notre sang froid et notre sens de l’humour et de se souvenir pourquoi on voyage (merde, l’ai-je jamais su?)
Ensuite, ca se complique vraiment. Pour etre franc, on a rencontre bien plus d’ennuis et de veritables fils de pute en 4 jours a Aktau qu’en 6 mois de voyage. Ici, on n’aime pas les etrangers pas riches. Les gosses nous jettent des pierres, les voitures essaient de nous envoyer volontairement dans le fosse pour jouer et les gens refusent de nous parler sauf pour nous arnaquer. Pour la premiere fois de ma vie sans doute, je suis victime de racisme : refus de nous louer une chambre dans des hotels (‘turist niet’) et de nous servir dans les restos (quand on ne se fait pas virer manu militari par la patronne soutenue par les clients, on nous explique qu’il n’y a rien a manger ou a boire dans le restaurant). Ce racisme et ce mepris dont on ne connait pas encore les raisons emane principalement de l’ethnie kazakhe. Les Slaves sont plus sympas et repondent meme parfois quand on les salue. Je vais deposer plainte au MRAX mais, comme d’habitude, ils ne feront rien.
Pour couronner le tout, on ne se sent pas en securite pour la premiere fois du voyage. Beaucoup d’agressivite dans la rue et scenes de bagarre assez effrayantes, surtout lorsqu’une arme est sortie. C’est triste mais on se terre dans notre hotel (qui ne voulait pas de nous au debut et dans lequel on ne peut pas utiliser la cuisine contrairement aux autres clients moins blancs mais bon…). On n’espere meme pas etre invites a planter notre tente dans un jardin.
J’ai lu dans un guide de voyage que, quand on n’aime pas un endroit, on n’a qu’a changer de place plutot que passer son temps a le critiquer. Tout a fait, on ne demande que ca! mais ils ne veulent pas. Impossible d’obtenir un billet de train alors que les Kazakhs devant nous dans la file en achetent. Et si on rale un peu, l’employee ferme le guichet sous notre nez. Les bus sont trop petits pour mettre nos velos, notre tentative de camiom-stop s’est soldee par un echec (on n’avait pour seul espoir de rencontrer un camionneur turc) et on n’a pas le moral pour entamer un periple de 4000 km dans le desert. Heureusement, on a fini par trouver un ticket pour Astana ce lundi. Astana est a 2000km au nord de notre objectif, Almaty, mais on s’en contentera, trop soulages de fuir.
Aktau est sans conteste ma pire experience de voyage (et ca tombe mal, en meme temps que les tristes nouvelles venues de Belgique). Le premier endroit ou il est aussi difficile de sortir du circuit touristique. Si tu restes dans les hotels de luxe et que tu frequentes les restos d’expats, pas de problemes (enfin, il vaut qd meme mieux rentrer en taxi une fois la nuit tombee). Mais si tu ne travailles pas pour une compagnie petroliere et que tu veux tester un bui-bui de rue ou un petit hotel, le mepris est palpable et les menaces verbales et physiques reelles. Soit. On connaissait la mauvaise reputation de la ville et on espere que le reste du pays ne sera pas a son image.
En attendant, on est extremement prudents, on tente de garder notre sang froid et notre sens de l’humour et de se souvenir pourquoi on voyage (merde, l’ai-je jamais su?)
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