Sortis du ferry, nous voila projetes dans une des villes les plus peuplees au monde (18 millions d'habitants quand meme). Pas de probleme, nous sommes attendus chez Helene, une expat' francaise. Sauf que... Mumbai est grande. Il nous faudra plus de 4h pour nous rendre dans son quartier. En fait, c'est tout au Nord et donc, on doit tout traverser... On se lance donc en pleine heure de pointe parmi les voitures, rickshaws, vaches, longues charettes tirees par des suicidaires, chiens parfois en vie... Ariane prend son pied. Je stresse: trop de bruit, de monde, de moby-tamponneuses; les feux de signalisation ne servent qu'a eclairer une fois la nuit tombee et puis, toute cette pollution, ce n'est pas sain pour mes poumons. En parlant de poumons, petite anecdote sur ses sacres indiens; il est arrive plusieurs fois a Tof de se faire remarquer que fumer, c'est pas bien. Je consens bien-entendu mais... c'est un peu ridicule face aux pots d'echappement, aux dechets toxiques brules dans la rue, etc. On finit par arriver a bon port, epuises mais vivants.
Nous restons quelques jours a Powai, chez Helene et Thomas (rencontres via "couch surfing"). Nos hotes sont aux petits soins et nous passons quelques soirees francophones bien agreables en compagnie de leurs amis.
Le quartier de Powai est bien etrange apres la campagne indienne : nous logeons dans une de ces tours grand luxe et on y trouve des supermarches a l'europeenne. Ca fait du bien de temps a autre.Nous en profitons bien sur pour visiter le centre qui n'est qu'a une heure de train. Prendre le train a Bombay est une experience en soi. On est vraiment serres et le rush dans certaines stations est impressionnant. Mieux vaut ne pas etre pris dans le flux de passagers sortant ou entrant. D'ailleurs, on l'avoue, on a pris une fois le wagon reserve aux cancereux (mais pas celui destine aux ladies, bien trop dangereux).
Dans la ville, nous nous livrons a nos deux activites preferees du voyage: manger (une des specialites de la ville est le sandwich au beignet de patates. Pas tres fin - la cuisine indienne au quotidien, c'est pas 'la porte des indes' - mais nourissant)