vendredi 12 juin 2009

Georgie profonde

Malgré quelques erreurs d’orientation (sans l’intervention d’un gars bourre, on filait droit sur l’Abkhazie - comment on peut savoir ou ça se trouve, nous ?), nous avons sillonne le pays en-dehors des routes principales (ou plutot de la route principale) et fait connaissance avec ses habitants, loin des cliches des chants de moines et champs de mines.















Ca y est, on est dans le Caucase

Le Georgien s’appelle Georgi ou Vano. Il est bâti comme un lutteur. D’ailleurs, il pratique la lutte ou le rugby (il parait que leur équipe n’est pas mauvaise. En tout cas, elle explose la Nouvelle-Zélande pendant la 3eme mi-temps). N’essayez pas de refuser un verre et encore moins de boire autant que lui. Il est orthodoxe pratiquant et heureux d’apprendre que vous êtes catholique. Il n’aime pas trop les musulmans, lesquels "ne boivent pas et fument de la drogue ».
Le Georgien des champs possède ses vignes pour produire les 450 litres annuels nécessaires. Il a aussi des vaches pour le fromage et fabrique son pain (enfin, sa femme naturellement). Le matin, il mange un pain chaud avec du fromage fondu (katchapur’i) ; le midi, du pain et du fromage et le soir, les restes du katchapur’i parfois accompagnés de patates.














Construction d'une etable. Folklorique mais pas de blesses graves

Le Georgien le plus célèbre n’est pas Kaladze mais Staline. Nous avons visite sa ville natale qui ressemble beaucoup a Charleroi (tout s’explique !). En parlant de Staline, il doit se retourner dans sa tombe en decouvrant que, desormais, le peuple georgien est l'ami du peuple americain. La preuve:
















Une petite conclusion sur la Georgie ? Une très bonne surprise, tant au niveau des paysages que de l’accueil des habitants (presque impossible de planter la tente ; on a du prendre des hôtels quand le besoin de calme était trop fort). A recommander particulièrement a mes amis alcooliques célibataires.

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