mercredi 29 septembre 2010

C'est reparti pour un tour

Une pause en Belgique un peu plus longue que prévu nous aura convaincus de deux choses: ça fait beaucoup de bien de revoir sa famille, ses amis et même son pays; ça ne va pas être possible de reprendre une vie sédentaire dans l'immédiat.

En route donc pour un petit tour en Europe direction la Finlande, chez Pilvi, Fabien et Iida. Des vélos tous beaux tous neufs (Ariane a quitté avec regrets son Peugeot qui avait trop souffert au Kirgystan et en Malaisie. J'ai retrouvé dans mon garage un ancêtre vintage), un peu d'échauffement et c'est parti.

Et un blog presque neuf mais il s'agit d'une scandaleuse opération marketing destinée à doper nos chiffres de lectorat (nous venons de découvrir l'outil statistique sur blogspot: le fond a été atteint lorsque nous avons repéré l'option "désactiver la comptabilisation de vos propres consultations")

La Belgique

La première étape, Mons-Dourbes, devait constituer une simple mise en jambes. Elle s'avéra une des plus difficiles du voyage: trois heures pour faire 5 km dans des forêts ravagées par la tempête de la semaine précédente...

La suite sera plus agréable. Après un repos bien mérité au chalet, nous profitons du réseau ravel pour visiter la Wallonie, ses chateaux, ses beaux paysages et ses usines en bord de Meuse.

L'Allemagne

Une belle surprise. Il faut dire qu'on n'en attendait pas grand chose... Nous rejoignons Berlin en train et passons deux jours dans la capitale. La ville est toujours aussi agréable (on s'y installerait presque) et le mur est toujours debout.

Ensuite, nous suivons la "voie verte" Berlin-Usedom (une île à la frontière polonaise). La route, presque intégralement en site propre pour vélos, nous fait traverser les forêts, marais et villages. Les nombreux cyclo-touristes exhibent leurs sacs "ortlieb" et le chemin est fléché tous les 50m. Baignades, camping sauvage... une bonne petite remise en jambes.


La Pologne

Un rendez-vous manqué. La pluie nous pousse à prendre un ferry pour la Suède au plus vite. A peine le temps de goûter les saucisses, de profiter des campings innondés et d'admirer l'architecture post-communiste et les bulles papales.