lundi 25 juillet 2011

Kinnaur et Spiti

On vous previent tout de suite, vous allez etre servis en photos!
Pas d'autre moyen de vous faire partager les extraordinaires paysages que nous avons parcourus ces dernieres semaines. Les photos ne rendent pas tout a fait compte de la beaute et de l'isolement des lieux mais c'est mieux que rien.

Derniers jours de repos dans l'ambiance decontractee de Vashisht avant le grand depart. Nous rencontrons Guillaume et Mary qui nous fournissent en coca homeopatique pour lutter contre le mal d'altitude. Ou comment allier l'utile a l'agreable.

Saison des recoltes. Sur la route de Kullu, des paysans feignants ont trouve le moyen de faire faire le travail par les voitures. On participe joyeusement.

On croise egalement quelques Indiens pas trop desagreables. Incroyable le nombre de photos de nous qu'ils auront prises pour prouver qu'ils ont des amis americains.




Le paysage est vert et on dine en bonne compagnie. Tout roule.


La vallee du Kinnaur est envahie par les centrales hydroelectriques. Ca gache un peu le paysage mais que deviendrait l'homme sans electricite?


Premier d'une longue serie d'eboulements. Le plus souvent, nos velos se faufilent la ou les voitures et camions sont bloques. Mais il faut parfois savoir patienter. (ce que ne font pas les chauffeurs indiens qui arrivent a prolonger d'une heure ou deux les embouteillages en se ruant les uns contre les autres des que le passage est a moitie libere)



Plus nous avancons, plus le paysage est joli. La regle vaudra jusque Leh!




Ariane est tombee amoureuse des anes. C'est decide, on en aura 2 dans notre appartement a Bruxelles. Par contre et bien que ca n'ait rien a voir, notre theiere fidele depuis le Maroc est sur sa fin. Et notre barbecue portugais a rendu l'ame.






Premiere d'une longue serie de traversees aquatiques. L'eau est souvent glacee mais on s'en tire sans dommages.

Ariane atteint un col qui ne figure meme pas sur notre carte. Plus ou moins 3800m d'altitude.

Cette photo aurait pu etre la derniere me representant. Au moment meme ou les premieres notes du doudou resonnaient sur la grand-place, mes freins me lachaient dans la descente du col. Un peu de sang froid et une paire de chaussures avec de bonnes semelles m'ont sauve. Je serai finalement parvenu a casser 2 roues dans le Spiti.

Un petit air de Cappadoce.

Appareil a momo. Qu'on ne parle plus de momos. Je veux de la viande!!!


Ariane creve tous les 5000km mais choisit bien ses moments. Ici, a midi sans un arbre dans un rayon de 200km.

Pas trop d'enfants sur le parcours. Tout roule.



L'etat des routes laisse a desirer. Heureusement, de la main d'oeuvre corveable a merci importee du Rajhastan trime dur pour soulager nos mollets. Enfin, 'dur', on est en Inde quand meme.


Tabo et son celebre monastere bouddhiste peuple de moines fascisants qui interdisent de fumer dans leurs chambres.










La vallee du Spiti est epargnee par la mousson. En effet, nous profitons du ciel bleu et de la chaleur en journee et de la voute etoilee la nuit.


Petite photo de legumes pour changer des montagnes. Nous aurons garde des provisions de produits frais jusqu'au dernier col. Et du bois pour le barbec' car on n'en trouve pas au-dessus de 4000m. Et on se plaint d'etre lourds...





Le monastere dont j'ai oublie le nom, pas loin de Kaza. Nous avons pris 3 jours de repos a Kaza. Ca nous a fait le plus grand bien. Nous y avons recroise Boris, un Francais rencontre plus tot, et passe d'agreables soirees.








A ce moment, nous pensions encore nous limiter a la boucle du Spiti. Leh et le Laddakh nous paraissaient bien loin mais nous finirons par y arriver.




Notre premier grand col.




Des rivieres, des conneries religieuses, des fleurs, des glaciers, des yaks, des singes... on ne s'ennuie pas dans le Spiti.






Nous etions zen dans nos montagnes.



Un groupe de cyclistes de Pune que nous avons croise plusieurs jours de suite. Sympas.



Fin de la boucle du Spiti. Je dois me rendre a Manali pour acheter une nouvelle roue et des freins. 9h de bus pour faire 60km et 4 jours sont necessaires pour trouver le materiel. J'en profite pour manger du poulet et nous reaprovisionner en patisseries et autres specialites locales.
Pendant ce temps, Ariane se fait des copines dans ce village bucolique.

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