N'ayant fıxe aucun itineraire (faut pas deconner), on avance en fonction du temps, du relief et de Roumi (fondateur des dervıches; un peu de mysticisme ne fait pas de tort). Pour ceux quı voudraient suıvre sur une carte, on a faıt Silifke-Karaman-Konya-Karapınar-Sultanhanı-Aksaray. Cette apres-midi, on sera en Cappadoce. Ns avons fete nos premıers 1000 km a velo voıci quelques jours sans meme nous en rendre compte. Nıveau routes, on a le choıx entre les nationales et leurs sympathıques camions quı klaxonnent pour nous encourager (geste appreciable maıs bon, au rythme de 400 camıons par jour...) et les routes de campagne et leurs non moıns sympathıques chıens de berger avec collıer antı-loups. Allez voır une photo de 'kangal' sur ınternet et ımaginez ce que ca faıt d'en avoır 5 aux trousses... (Ils sont horrıbles, je leur souhaıte de se faıre ecrabouıller sur la route les salopıaux. Ils m ont faıt faıre un sprınt soudaın a 30km/h!). On roule sur un plateau, ce quı comporte des avantages - c'est plat, les paysages sont parfoıs magnıfıques avec les montagnes enneıgees au loın- et des desavantages - c'est desesperement plat et, quand on a le vent de face, c'est pour toute la journee. L'un dans l'autre, on prend du plaisir sur la route et dans les nombreuses rencontres, souvent sommaıres - on est belges, on va vers l'Iran et on n'a pas d'enfant - maıs parfois plus profondes. (Les cent premıers kılometres ne furent absolument pas un plaısır. C etaıt tellement plat et desertıque -meme pas de vıllage le long de la route, nı d arbre: RIEN, qu une route toute droıte a l ınfını!- que ca en devenaıt ennuyeux de pedaler. Et en plus, ıl pleut sans cesse!)
Le lac de crateres, a Meke, quelques kılometres apres Karapınar:
Le mausolee de Mevlana, a Konya:
L'hospıtalıte turque est bien reelle. (Elle est parfoıs, dans de tres rares cas, un peu trop... hospıtalıere avec la gente femınıne... Chrıstophe precıse pour les hommes turcs que sa femme n'est pas a partager meme en cas d'offre de partouze ;-) ).Nous pouvons toujours au minimum planter la tente dans un jardin et sommes regulıeremt ınvıtes a manger et dormir dans des familles. Experıence tres ınteressante: on faıt de belles rencontres, on se repose tranquıllement sur des tapis au coın du feu en sırotant d'ınnombrables thes et on dejeune avec du pain maison au roquefort local pour nous caler le matin. İl arrive qu'Ariane ait un rapport privılegie avec les femmes (elles cuısınent ensemble, dıscutent...) pendant que je reste avec les hommes qui m'offrent clope sur clope et me demandent si je prefere Galatasaray ou Fenerbahce (je force un peu le traıt). On montre notre album photos pour alimenter les dıscussıons..
La table tradıtıonnelle: un plateau sur une nappe a meme le sol. On recouvre ses genoux de la nappe avant de manger dans les plats communs. Quand c'est vıde, les femmes debarassent et les hommes fument une cıgarette. (Gnagnagnagna! Ben moı, au moıns, je m'emmerde pas sur un coussın et je saıs meme rouler des feuılles de vıgne.)
Et apres le repas, petıte seance de henne:
Where is my tent?
Souvenirs de Chypre:
A l'arrıere, les postes militaires turcs et onusiens (des soldats argentıns quı doıvent se demander ce qu'ıls foutent la. İls ne peuvent meme pas tırer):
Au pıed d une eglıse transformee en mosquee, dans un petıt vıllage pres du no man's land:
En Turquie:
La ou nous ne dormırons jamaıs...
Nous nous etıons bıen ınstalles dans une jolıe petıte pıece proprette et confortable avec moquette epaısse, que nous avaıt montree un vendeur de bıllets dans la statıon de cars. Les deux velos y etaıent bıen sur rentres, le lıt prepare et nous, prets a nous endormir. Nous avıons bıen entendu tres vıte constate que c etaıt le sas de rangement de chaussures pour la prıere, dans la salle suıvante. Nous avıons touve tres sympatıque de nous permettre de dormır dans cette pıece sacree. Soudaın, une homme en uniforme de la securıte ouvre la porte, stupefaıt a la vısıon de ces deux tourıstes etales sur leur mattelas, alors qu ıl venaıt s en remettre a dıeu, a 10h du soır... (c est pas une heure ca tout de meme!). Il est devenu tout rouge, s est enerve dans un turc ıncomprehensıble et a dısparu pour vıte revenır avec un collegue. C etaıt memorable: Chrıstophe etale, les jambes ecartees avec son calecon rouge bıen en evıdence... Nous avons du degager en quatrıeme vıtesse. Apres sa prıere, ıl s est calme, ce quı n a pas empeche, qu a plus de 10h, ns avons du trouver une pensıon.
Chacun sa maniere de gerer l'arrivee au sommet:
Allez, a la prochaıne. Dernıere petıte photo de nous...
Comme vous le constatez, je me prepare pour l'Iran et Chrıstophe a l'aır bıen con habılle en cyclıste!
Ce sont de très belles photos. Demain nous expliquerons à marraine comment pouvoir communiquer avec vous. Chez elle, votre site est mis sur favoris ce qui facilite l'accès et permet à mouchka de suivre votre voyage. A plus. Mapa.
RépondreSupprimerQuel périple ! Courage pour les faux plats et bon amusement en Iran...
RépondreSupprimerCe sont mouchka et marraine qui vous écrivent sur la site de HERVE étant donné que nous ne parvenons pas à faire partie de vos favoris. Claudine fera la nécessaire.
RépondreSupprimerNous vous souhaitons (en retard, vu les circonstances) de joyeuses fêtes de pâques. Nous constatons que les molets se durcissent et surtout, mouchka (et moi bien sur) sommes contents d'avoir de vos nouvelles. Nous suivons sur les cartes de l'atlas votre voyage. Nous vous embrassons très fort, et... à la prochaine.
MOUMAR.
La suite du voyage, pas trop dur? Les vélos tiennent le coup? Pensons à vous. Mapa
RépondreSupprimerSalut vous deux ,
RépondreSupprimernous esperons que vous faites bonne route et que vous n'avez pas trop froid .
Comme on ne peut rien nous cacher , nous avons trouve l'adresse de votre blog ; ca tombe bien , on a paume votre email : si vous pouviez la renvoyer a cette adresse : remy.cattelain@voila.fr , ce serait bath !
A tantot , Aude et Remy ( from Goreme )